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Prix de l’immobilier dans les Hauts de France

Entre ses nombreuses grandes villes (Lille, Amiens…) et son littoral parmi les plus beaux de France, la région des Hauts-de-France a encore gagné en attractivité en 2020 (+27%) pour les porteurs de projets immobiliers. La demande immobilière y est très importante, mais l’offre ne suit pas toujours avec un marché parfois en tension. Faisons le point sur la situation immobilière de la région et de ses principales villes. 

Le prix global de l’immobilier dans les Hauts de France

Ces dernières années, le prix global de l’immobilier dans la région est en légère hausse (+ 9,58% entre le T1 2017 et le T1 2020), tout en restant relativement abordable d’un point de vue national. Avec 1 695 euros au pour le Nord et 1 447 euros au pour le Pas-de-Calais (T3 2020), les Hauts-de-France figurent loin derrière les 10 079 euros au de l’île-de-France.  La région a de plus longtemps figuré dans le top 3 des régions les plus peuplées de France. Elle attire pour son dynamisme économique et culturel, ainsi que pour son emplacement privilégié à proximité de grandes capitales et du marché international.  En 2020, le contexte sanitaire et les confinements successifs semblent avoir eu un certain impact, avec une tendance à la hausse plus importante pour les prix (+12,64% pour les maisons, et +6,32% pour les appartements). Celle-ci tend cependant à se tasser au T1 2021 (+2,38% pour les maisons et +4,55% pour les appartements), avec un prix moyen de 1752 euros au pour les maisons et de 2232 euros au pour les appartements.  De manière générale, les villes situées sur la Côte d’Opale, en agglomération lilloise et dans le sud du département (Oise) présentent les prix au mètre carré les plus élevés. De nombreux citadins sont en effet à la recherche de résidences secondaires sur la côte, pour pouvoir profiter des plaisirs de la ville et du grand air. De plus, avec la nouvelle répartition des régions, les Hauts-de-France côtoient maintenant l’Île-de-France et les communes limitrophes sont très prisées.  A l’inverse, le nord de l’Oise, le sud du Pas-de-Calais et la périphérie éloignée d’Amiens proposent des prix plus abordables. Si vous souhaitez investir à la campagne, les Hauts-de-France offrent également de nombreuses localités plus accessibles dans toute sa région. 

Le prix de l’immobilier dans les principales villes des Hauts-de-France

Pour vous faire une idée du marché de l’immobilier des Hauts-de-France, retrouvez les prix moyens selon le type de bien dans le top 10 des villes des Hauts-de-France (selon la population).  Sans surprise, le prix de l’immobilier à Lille figure parmi les plus élevés, notamment pour l’achat d’appartement, suivie de la ville de Villeneuve d’Ascq toute proche. La différence de prix moyens selon le bien illustre le marché immobilier de ces deux localités.  A Lille, on recherche le tout-accessible et central (d’où le prix moyen des appartements très demandés) et à Villeneuve d’Ascq, on favorise le grand air et l’espace à côté des grands axes (d’où un prix et une demande plus importants pour les maisons).  Dans ce top 10, Saint-Quentin affiche les prix moyens les plus abordables. Considérée comme la capitale de la Haute-Picardie, la ville jouit d’une belle proximité avec des localités importantes (Arras, Cambrai, Amiens, Reims, Compiègne, Valenciennes…). Elle est également située non loin de trois parcs naturels régionaux (entre 1h et 1h30 de voiture) : le parc naturel régional des Ardennes, le parc naturel régional de l’Avesnois et le parc naturel régional Scarpe-Escaut. 
Ville Prix moyen au m² appartement Prix moyen au m² maison
Lille 3 863 €  2 690 €
Amiens 2 289 € 2 014 €
Tourcoing 1 700 € 1 549 €
Roubaix 1 892 € 1 407 €
Dunkerque 1 816 € 1 788 €
Calais 1 781 € 1 362 €
Villeneuve d’Ascq 2 626 € 3 057 €
Saint-Quentin 1 068 € 1 112 €
Beauvais 1 416 1 890
Valenciennes  1 889 1 457

Le prix de l’immobilier dans le Nord Pas de Calais

Depuis 2016, le Nord Pas de Calais et la Picardie ont fusionné pour former les Hauts-de-France. Cependant, chaque territoire continue d’avoir sa propre identité et des caractéristiques propres pour l’immobilier. Le prix immobilier du Nord Pas de Calais reste accessible pour les ménages. Au T1 2021, le prix moyen tous biens confondus affiche 1906 euros au m² dans le Nord Pas de Calais. Il est bien plus cher d’investir dans un appartement, avec un prix moyen de 2 904 euros au m² que dans une maison (1 692 euros au m²).  Globalement, la région Nord affiche un prix moyen plus haut que le Pas-de-Calais (2 088 euros au m² contre 1634 euros). Ce prix est en effet fortement impacté par la présence de Lille et de la métropole lilloise sur son territoire (soit près de 1,2 millions d’habitants en 2020).  Dès que l’on se tourne vers le nord ou le sud du département, l’investissement y est plus abordable, bien que le littoral puisse réserver quelques (mauvaises) surprises. La Côte d’Opale et les plages du Nord sont en effet de plus en plus prisées, notamment par les porteurs de projets souhaitant investir dans une résidence secondaire.

Le prix de l’immobilier en Picardie

Aujourd’hui incluse dans les Hauts-de-France, la Picardie regroupe les régions de l’Aisne, la Somme et de l’Oise. Des trois régions, l’Aisne reste la plus abordable (prix moyen : 1 216 euros au m²), malgré une certaine tension immobilière dans le sud du département (à l’approche de la région parisienne), autour de Soissons, Villers-Cotterêts, Château Thierry…  La Somme la suit de près (1 685 euros au m²), et les prix y sont très intéressants pourvu que l’on s’éloigne d’Amiens. En effet, le prix immobilier à Amiens reste élevé. Ici aussi, la côte est particulièrement prisée avec un prix moyen dépassant parfois de loin la moyenne. Fort-Mahon-Plage atteint ainsi des records (3585 euros au m²), suivi de près par Le Crotoy (3172 euros au m²). Quelques localités restent encore abordables, comme Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly (flanqué entre Mers-les-Bains et Ault) ou encore Lanchères et Ponthoile.  L’Oise est la bonne dernière du top 3 avec un prix moyen de 2 075 euros au m². Ici encore, la tension immobilière est forte dans le sud du département, pour les communes limitrophes du Val d’Oise et de la Seine-et-Marne.

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